Tu as raison FB73, mais si on garde ton analogie. Que nous démontre la réalité ? Connais tu des publicités axées avant tout sur la facilité ou n’est-ce pas d’abord la performance qui est mise en avant avec la facilité juste comme faire-valoir ?
Toi tu pense ; facilité pour être performant. La majorité souhaite la performance pour s’imaginer l’avoir facile.
Un petit détail : il manque le pluriel “d’instrument”, mais il s’agit juste d’une faute de frappe comme on en fait tous de temps à autre.
Par contre je fais une remarque pour “çà”.
Il s’agit d’une erreur très classique, due sans doute en partie au fait que les deux touches “ç” et “à” sont à côté l’une de l’autre sur un clavier d’ordinateur.
Chaque fois que l’on peut remplacer par “cela” il faut écrire “ça” (sans accent sur le “a”) ; c’est alors un pronom.
Ex : ça me convient, ça vole bien, ça m’a plu…
A ma connaissance “çà”, en tant qu’adverbe, existe uniquement dans l’expression : “çà et là”.
Je pense que cet angle d’approche que l’on retrouve dans les cours scolaires est en partie la cause de l’échec de la formation (pour certain).
Des termes qui ne sont pas de la vie courante et des exceptions avant même d’avoir maitrisé la règle.
De plus les exemples sont souvent mal choisis avec des sons muets.
Quand j’ai un doute je me base sur des phrases de ma vie courante, la mémoire sonore peut aider.
-elle a construit son approche.
-son approche qu’elle a construite.
Pour les exceptions je laisse ça aux correcteurs , on verra si un jour je suis meilleur.
Et les bons n’étaient pas nombreux, contrairement à maintenant.
Il y a 60 ans, c’était 1955, c’était le début de vie d’adulte de mes parents. Et mon père, qui avait eu la chance d’être recueilli par un bienfaiteur qui l’avait amené jusqu’à ce fameux certificat, “maîtrisait” un domaine très limité de l’écriture : il écrivait correctement mais des choses très restreintes et dans un registre essentiellement pratique (il n’aurait jamais fait une phrase comme celle-là, par exemple).
Et l’immense majorité de ses copains d’alors (dont certains sont encore en vie) étaient des ignares totaux, dans tous les domaines scolaires. Et il faut bien voir que les gens de son milieu (les pauvres et les miséreux) composaient l’essentiel de la population du pays.
Quant on fantasme sur la prétendue “maîtrise” des bases scolaires des gamins pendant un certain âge d’or de l’école, on brode en fait sur l’excellence d’une élite. Élite composée des héritiers des classes moyennes et supérieures de la nation, qui baignent naturellement dans cet environnement de savoirs et comportements qui sont des évidences inconscientes pour elles, et de la fraction des enfants des classes populaires dont l’histoire personnelle et individuelle des parents leur a fait surinvestir la réussite à l’école.
Les autres, clairement en effet “ils n’avaient pas le temps”. Dès son certificat obtenu, mon père travaillait à 12 ans à plus que temps plein comme valet de ferme. La majorité de ses collègues du même âge (et donc de son milieu) n’avaient jamais réussi à suivre une scolarité primaire “normale” car l’école c’était en pointillé au travers de l’impérieuse nécessité des travaux agricoles ! Eh oui, c’était ça la France des années 40, le travail des enfants dès 6 ans dans certains secteurs !
Alors non, ce n’était pas mieux avant, c’était pire dans bien des domaines, y compris dans celui des savoirs scolaires ; mais il faut pour en être conscient, bien vouloir considérer la population dans son ensemble et réintroduire dans la perspective, la notion de classe.
:grat:
et pour ergoter :ange: la question de la transitivté de “surinvestir”, et de l’éventuel sens qu’on voudra lui donner mériterait (re)considération
Plutôt d’accord avec toi 777 ( c’était pire…) mais pas tout à fait
A 12 ans le niveau de français/orthographe (dictées quotidiennes) et calcul (pas de calculettes!) était bien meilleur en 1960 que maintenant!
Par contre tout s’arrêtait (et donc se perdait lentement) alors qu’aujourd’hui le gamin de 12 ans (plus déluré sur de nombreux points et plus ouvert au monde) a encore en moyenne 8 ans de formation devant lui et finira donc beaucoup plus “instruit” qu’autrefois
Et puis les déclinistes nous gonflent… il faudrait un peu positiver!
Sans rechercher dans le fil, mais n’est - ce pas justement ainsi que s’écrit “quand/quant” avec un “t” pour terminaison lorsque le mot d’après débute avec une voyelle ?
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Sans rechercher dans le fil, mais n’est - ce pas justement ainsi que s’écrit “quand/quant” avec un “t” pour terminaison lorsque le mot d’après débute avec une voyelle ?
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A toi Marc! Au fait dans une autre vie t’étais pas instit? sinon c’est pour la prochaine!!!
“Quant” est toujours suivi par “à”, “au” ou “aux”, mais “Quand” (= au moment où) peut être suivi de n’importe quelle lettre !
“Quand un pilote décolle”, “Quand une averse arrive”, etc.
Aucun problème avec les voyelles et surtout pas “Quant” dans ces cas-là !
quant ou quand : ce n’est pas une question de voyelle ou quoi que ce soit, ce n’est tout simplement pas le même mot et les deux formes n’ont donc pas la même utilisation.
quand est utilisé pour marquer une notion temporelle :
“quand je serai vieux” “quand les poules auront des dents…” “quand il fera beau” etc.
Sur le plan grammatical, c’est une conjonction de subordination (mais bon ça on s’en fout un peu, sauf peut-être Marc )
quant apparait toujours suivi de “à”, mot avec lequel il fait bloc, c’est donc l’expression toute entière quant à qui permet d’indiquer la sélection d’un élément dont on va dire quelque chose :
“quant à lui, je ne le supporte pas” “quant à moi, je suis perdu dans tout ceci” “quant à son chèque, ben je ne suis pas près de le voir”, etc.
Sur le plan grammatical, l’expression est une “locution prépositive” (une préposition en plusieurs mots). #V# #O# #I# #L# #A#
On avait effectivement déjà évoqué (cf. certains commentaires plus haut dans ce fil de discussion) les nouvelles façons autorisées en 1990 par l’Académie française d’écrire certains mots de la langue française.
1/ Personnellement je ne connaissais pas ces “assouplissements” avant qu’on ne me les signale sur le forum !
2/ Je crois que l’immense majorité des citoyens français ne les connaissent pas non plus.
3/ Et l’ancienne orthographe est toujours valide (ouf !).
J’avais l’intention de ne plus intervenir pour le moment sur le forum (cf. un autre fil de discussion à ce sujet).
Mais je viens de lire ceci :
Pour rendre éventuellement service à l’auteur de ce message, j’ai mis en gras les fautes d’orthographe de son message.
Certaines étant vraiment “grossières” je me permets de les relever.
Qu’il ne prenne surtout pas mal mon intervention.
Des fautes, nous en faisons tous, mais je pense que Thomas aurait pu relire son message avant de l’envoyer
Les mots en gras doivent être remplacés par les mots suivants :
champ (“chant” existe bien sûr en français, mais n’a pas du tout le même sens !) ;