
TROUVER DES SOLUTIONS ANTI-CARTON
Les instructeurs ne sont pas payé pour mettre leurs élève a la flotte, les stage SIV ont bien évolué a annecy.
j’en est vu du côté de flyéo bien énervé parce qu’ils ne pouvaient pas faire le décro.
chez K2 pareil les bases doivent être acquise et maîtrise avant de pouvoir penser a accéder au décro, wing et toute manoeuvre avancé.
pour ceux qui n’ont jamais fait de stage, pas la peine de stresser, on commence par le début, si le pilote est en confiance et ses bases acquises il passe a la suite.
Démystifier une fermeture, la neutralité spiral, l’autorot, chandelle c’est déjà un super bagage et facile a géré si la voile est adapté au nivaux du pilote.
Les SIV ne sont plus des tours de manège au dessus du lac.
Un camarade pilote, assureur de son état, a proposé d’augmenter sensiblement la prime d’assurance annuelle en fonction de l’homologation de l’aile.
L’objectif serait d’inciter la majorité des pilotes à retarder le plus longtemps possible leur passage à la catégorie de voile supérieure.
Je lui a dit que c’est dommage de sanctionner les pilotes très prudents qui choisissent de voler de nombreuses heures en conditions calmes pour découvrir progressivement leur nouvelle machine plus perfo.
Mais il m’a rétorqué que ces pilotes très prudents ne sont qu’une minorité.
A débattre donc.
d’autant plus que le temps passé en conditions calmes à assez calmes ne sert pas à grand chose… une voile perfo restera facile dans ces conditions
Si cette augmentation est compensé par une diminution pour les voile offrant plus de sécurité, pourquoi pas ?
Encore faudrait il prouver la corrélation entre voiles perf et cartons
sinon l’objectif ne serait il pas d’augmenter les bénefs
:canape:
Pour faire écho à Patrick,
Je reconnais tous les apports d’une voile homologuée, mais certains pilotes ont l’envie et ont la capacité psychologique pour voler avec du matos non homologué.
De nombreux pilotes volent avec comme objectif d’éviter les gros incidents. Ils apprennent à choisir les conditions, à anticiper les problèmes, à adapter leur vitesse selon l’aérologie et à piloter les amorces d’incident. Ce n’est pas bien ou mal, c’est une simple réalité de notre activité, qui fonctionne très bien depuis de nombreuses années.
Conditions assez calmes au début… pour passer très progressivement à des conditions moins calmes.
Pas chez un mutualiste… les pilotes d’EN A payeraient moins cher “grâce” aux pilotes d’ EN C/D.
Je donne mon avis de débutante.
Je comprends bien l’impossibilité de mettre les drapeaux comme sur la plage. Mais si on fait la classification des sites par les couleurs, comme les pistes de ski ? A la base du taux d’accidentologie par nombre de vols sur le site.
Je m’explique. J’ai fait mes stages. Je trouve que je me débrouille pas si mal sur le site connu. Mais ma problème, que le site connu il n’y a qu’un seul, celui ou j’ai fait mes stages. Pour couper le cordonne j’aimerais bien démarrer sur un autre site. Mais ils sont tous pareils dans mes yeux. Comment je peux faire un choix? Si existait les couleurs, je prendrais bien le « site vert » pour démarrer. Bien sur ça me ne garantie pas les conditions météo, et je sais que en générale n’importe quel site peut être dangereux. Mais ça m’évite de démarrer mon autonomie sur le site avec un taux d’accidentologie élevée et me mettre face aux risques inconnus que je ne peux pas gérer.
Ce couleur servira juste une prévention : « il faut faire gaffe sur ce site ».
Dans mon idéal je voudrais voir sur le site de FFVL les sites rangés par couleur. Et pour les sites « orange », « rouge » et « noir » j’aimerais bien voir l’explication de danger : par exemples, « évitez vous poser sur le déco pour la première fois ou si vous n’avez pas le niveau avancé de pilotage» ou « il y a le risque de thermique violent près de la crête »
Il n’est pas pertinent d’indexer la difficulté d’un site à son accidentologie. Le site qui est sûrement le plus accidentogéne est Annecy et c’est pourtant un site facile recommandable à un débutant en conditions calmes (on dit site fréquenté = site mal fréquenté :lol: ).
Le classement que tu demandes existe dans le tête de chaque pilote experimenté, il suffit de demander. Être autonome n’est pas se débrouiller seul, c’est savoir chercher l’info qui nous manque.
Je parle de taux d’accidentologie. Oui , à Annecy il y a plus des accident, mais il y a aussi plus de vols. Donc, le taux ne doit pas être très élevé (en passant, c’est ça qui manque dans la stat de FFVL : le nombre total de vols. Ça produits de propos qui peut être ne sont pas vrais : si les BPC volent plus que BP, c’est normal qu’ils ont plus des accidents. Il faut regarder le taux relative pour comprendre).
Dans l’idéal pour le site c’est mieux avoir « une carte de couleurs », comme une carte de pistes. Par exemple, à St Hilaire si on part de la moquette vers Belledonne et tourne avant l’autoroute, c’est plutôt « vert ». Mais prés de la falaise c’est « orange », voir « rouge » dans certains endroits trop turbulents.
Je comprends que cette information est dans la tête des pilotes locales expérimentés. Mais on cherche la solution qui on pourrait partager, n’est pas ? Les couleurs peuvent contribuer à cette tache. Et le pilote qui ne connais pas le site peut adopter son vol à son niveau, se méfier les zones à risque.
Au moins pour moi, comme pour une débutante, la carte pareille est tellement intéressante, que je suis prête à payer pour l’avoir et la renouveler tout les ans. Peut être je ne suis pas seule.
un déco falaise hyper dangereux d’ou presque personne n’oserais décoller serait classé vert :mdr:
tu sous entends qu’il y aurait des sites ou on peut ne pas faire attention
sois prudente et discute avec tes moniteurs de cette proposition
Non, ce sera “hors piste”
Pas du tout. Le couleur “vert” de la piste de ski ne t’evite pas le risque être blessé sur cette piste. Il te donne l’information, mais l’action c’est toi qui la fais.
c’est à toi de faire ton analyse et de classer le site
deux difficultés pour toi,
-trouver la bonne couleur en tenant compte des conditions du jour
-ne pas voler si tu classes le site en orange et que tu ne veux voler que sur du vert (résister à l’effet grégaire et aux envies épidermiques)
la bonne démarche est d’estimer le niveau du site , puis de comparer avec une personne qualifiée , c’est le chemin vers l’autonomie sur site inconnu.
Le bon point vert aller sur un site ou les écoles volent.
C’est ce que j’ai fait, vu que j’étais fauché, je volais sur des site géré par des écoles ( ca marche bien les instructeurs, sont de bon conseil même si pas client)
ceux qui ont été de bon conseils mon vendu une voile. échange de bon procédé.
Là je ne suis pas du tout d’accord avec toi!
Je m’explique: l’idée des couleurs n’est pas mauvaise en soi, elle est juste irréalisable. Les conditions sur les pistes de ski ne changent pas, contrairement à l’air. Il faudrait alors avoir un drapeau pour la difficulté du site, et un drapeau pour la difficulté des conditions pour que cette idée soit réellement utile. Sans compter qu’un site “facile” en conditions calmes peut devenir tendu en conditions établies pour ne pas dire pourries, ou par vent de travers…
Et dans ces conditions, qui va se charger de changer les drapeaux en cas de changement? Les seuls qui seront à même de le faire en gardant des “cotations” qui veuillent dire quelque chose seront les pilotes locaux expérimentés. Ils ne sont pas si nombreux, et préféreront de toute façon être en l’air quand les conditions vont s’établir. Donc personne de fiable pour maintenir une info fiable sur les décos à moins de payer un régulateur. Mais de ce cas-là, il ne faudra pas s’étonner de payer certains décos!!! Et perso je ne prendrais pas la responsabilité de hisser un drapeau quel qu’il soit…
Mon avis à deux sous: si tu n’as pas le niveau pour juger de l’accessibilité d’un site en fonction de la configuration du déco de l’aterro et du plan de vol, c’est que tu n’as pas encore le niveau pour aller te frotter aux thermiques sur des sites que tu ne connais pas! Idem pour la repose au déco! Donc je ne peux que te recommander de faire connaissance avec les sites inconnus en conditions calmes le matin sur des sites avec un déco large et dégagé, un aterro spacieux, et un plan de vol simple! Et de rester sur des sites connus pour faire tes premières armes en thermique.
La meilleure solution anti-carton, c’est encore humilité, patience et formation!
Et le meilleur des drapeaux que tu puisses trouver sur les sites, ce sont les pilotes locaux! N’hésite pas à aller taper la discut’, c’est bon pour tout: pour te faire des parapotes, pour t’aider à te forger ton jugement, pour t’aider à compléter ton analyse du site et des conditions. Il y a par contre un drapeau noir sur les sites: c’est quand les locaux ne sont pas là! C’est un signe qu’il y a quelque chose qui cloche et que ce n’est ni l’endroit ni le moment de te mettre en l’air!!!
Ouaip, Patrick a raison : Annecy, c’est mal fréquenté, surtout Planfait… :mrgreen:
Mme POB, alias “la bonne fée de Planfait” (titre auto-décerné, merci à tous) prend souvent en charge des novices qui vont faire leur premier vol en autonomie et qui le lui demandent, rançon incontournable de la régulation.
Quand les écoles font voler leurs stagiaires, il suffit d’observer pour comprendre qu’un petit plouf est sans danger, le seul facteur de risque éventuel étant un atterro parfois “pas évident”.
Dans cette problématique, le novice est toujours stressé et c’est normal. Je m’applique donc à lui faire gérer son stress en bavardant, en vérifiant que sa prévol a été parfaite mais je ne lui dis jamais “tu peux y aller”. D’abord je n’en ai pas le droit, ensuite ma responsabilité serait engagée en cas de pépin.
En fait je fais exactement ce que font les moniteurs, mais eux “envoient” les stagiaires. Moi je ne les “envoie” pas.
Je rappelle donc les mouvements à effectuer en les mimant, je fais observer toutes les biroutes en demandant d’analyser les conditions, les cycles du vent, et si c’est bon je m’écarte et je dis : “tu y vas quand tu le sens, je gueule STOP s’il y a un problème”.
Cet été, j’ai arrêté un jeune qui merdait sa prise de commande (la voile mal montée avec un demi-tour d’élévateurs) pour le remettre en état de non-stress, et je lui ai posé des questions. C’était son 10ème vol et le 2ème en autonomie, les conditions étaient moisies, je lui ai demandé de mettre sa voile en boule et d’aller attendre à l’ombre. Il l’a fait et il a eu raison, cela n’a fait qu’empirer. Il est redescendu avec la navette et moi aussi.
Il n’y a pas que moi qui fasse ainsi, j’ai vu souvent d’autres pilotes s’occuper de novices, avec toujours la même empathie : on n’est pas là pour se faire mal mais pour se faire plaisir.
Après mon 1er accident d’octobre 2007 (genou cassé en 7 morceaux) j’ai repris les vols à la mi-août 2008, avec un stress monstrueux. J’ai été bien contente que Corinne soit là, et plus encore que Franck, alors régulateur, se soit occupé de moi. Ce fut un pis-aller, le stress est revenu lors des vols suivants, je suis retournée en école.
Aider les autres à gérer leur stress, je sais faire tant il fut difficile de gérer le mien.
Quand on emmène un sarpé grimper ou cramponner en montagne, on ne lui laisse pas un millimètre de mou, il doit toujours se sentir en sécurité. Quand j’apprends à skier à un enfant qui débute, c’est sur une pente douce en chasse-neige entre mes jambes, en le tenant par les hanches.
Un pilote novice ou mauvais c’est kif kif, on le prend partiellement en charge pour qu’il puisse se concentrer sur sa gestuelle et sur la gestion de son décollage. Après, une fois en vol, c’est son problème, je n’ai aucune compétence pour intervenir en radio et je refuse toujours à ceux qui en manifestent le désir. S’ils veulent être guidés, il y a des écoles qui le font très bien.
Malgré une petite expérience (809 vols exactement sur 41 décos différents) j’observe toujours les pilotes en l’air quand je découvre un site et je bavarde avec ceux qui sont là. Avec la reconnaissance préalable de l’atterro, cela fait partie de la prévol. C’est tout à fait naturel et personne ne refuse jamais de répondre à une question.
En vol rando, j’examine toujours les lieux avant de monter pour déterminer à quel endroit poser et dans quelle direction ira le vent. Là aussi cela me semble le minimum. Il m’est rarement arrivé de ne rien trouver et de me dire “je verrai bien depuis le haut”. Cela s’appelle poser aux vaches, c’est un pré-requis pour se lancer en cross.
Il y a trop de sites de vol libre en France et trop de variables atmosphériques, il serait impossible de classer les sites de vert à noir comme les pistes de ski. Il y a cependant une cotation des décos montagne, selon l’engagement et la difficulté, mais ils ne prennent évidemment pas en compte la variable météo.
Et quand on voit comme les grimpeurs peuvent discutailler sur la cotation d’une voie d’escalade, on revient aux cotations des Marseillais à la fin des années 60 : II, IIsup et IIsup velu. Pour les rampants : II, c’est “facile quasiment sans les mains”, donc pour tout le monde.
Les voiles aussi font l’objet de discussions passionnées quant à leur cotation, en B “low end” ou B “high end”, snobisme franglaisien qui me révulse, on pourrait dire B inf ou B sup. Ils se chamaillent aussi sur les vitesses, qui mesurant 42 bras hauts ou 50 au 2ème barreau, ce qui ne parle pas aux novices ni aux béotiens (comme Mme POB).
Alors, coter les décos !?? Non, cela n’aurait pas de sens.
Il faut donc aller voler là où les écoles font voler leurs élèves, observer et poser des questions aux moniteurs pendant que les stagiaires préparent leurs voiles, puis observer encore comment se passent leurs vols. Après, il n’y a plus qu’à être adulte et assumer sa liberté de choisir.
Salut et fraternité*
[quote]c’est à toi de faire ton analyse et de classer le site
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Oui, bien sûr. Mais j’ai cru que le sujet de ce topic est “comment on peut éviter les erreurs d’analyse”. J’ai fait mes propositions : les couleurs comme un point de référence. Je ne aucune idée si le site est compliqué – donnez moi cette idée, donnez moi le couleur. En préférence avant que je fais 3h de route pour pouvoir analyser le site par moi même.
[quote]Les conditions sur les pistes de ski ne changent pas, contrairement à l’air.
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Faux. Les conditions météo sur la piste changent aussi. Si je juge les conditions trop compliqué, je ne vais pas sur la piste noire. Si les conditions sont vraiment merdiques, je ne vais pas sur la vert non plus. La couler de la piste ne garanti rien, c’est juste information sur la difficulté d’une piste par apport à l’autre. C’est moi seule qui prends la décision à engager.
[quote]si tu n’as pas le niveau pour juger de l’accessibilité d’un site en fonction de la configuration du déco de l’aterro et du plan de vol, c’est que tu n’as pas encore le niveau pour aller te frotter aux thermiques sur des sites que tu ne connais pas
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J’avoue que je n’ai pas le niveau pur juger l’accessibilité d’un site par la short description sur la site de FFVL. J’ai dit, je ne connais qu’un seul site. Les autres je ne même pas vu, comment je peux les juger ?
Pour pouvoir juger le site inconnu il me faut expérience. Pour l’expérience il me fait les nouveaux sites. Mais uniquement ceux qui correspondent à mon niveau, car je suis une débutante. Comment je les trouve ?
Cette information existe, les pilotes locales savent bien leur site. Ils savent le plan de vol pour les débutants ou pour les pilotes confirmés. Partager cette information et la centraliser peut aider à faire analyse et se méfier des zones qui dépassent la compétence.
Faux. Les conditions météo sur la piste changent aussi. Si je juge les conditions trop compliqué, je ne vais pas sur la piste noire. Si les conditions sont vraiment merdiques, je ne vais pas sur la vert non plus. La couler de la piste ne garanti rien, c’est juste information sur la difficulté d’une piste par apport à l’autre. C’est moi seule qui prends la décision à engager.
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très très mauvaise comparaison, la MTO sur une piste de ski n’a pas la même importance que si tu est en l’air
et puis, sur une piste si ça ne te convient pas tu peux t’arrêter , déchausser et finir a pied en glissant sur les fesses
une fois en l’air il faudra assumer ton erreur de jugement jusqu’à l’attero
Je comprends ton impatience pour être autonome plus rapidement,
mais la seule voie possible est la patience, la prudence, la formation et l’acquisition petit à petit de l’expérience
4 ans que je vole, plus de 500 vols et j’ai encore tellement l’impression d’avoir tant à apprendre en analyse
soit patiente et prudente et ne cherche pas de miracle,
C’est faire insulte à tous les pilotes qui nous ont devancés que de penser qu’il y a une solution plus rapide et qu’ils ne l’ont pas trouvé
[quote]C’est faire insulte à tous les pilotes qui nous ont devancés que de penser qu’il y a une solution plus rapide et qu’ils ne l’ont pas trouvé
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Donc, selon toi, ce topic est une insulte. Car il cherche cette solution.