je comprends le besoin d’info depuis son fauteuil.
à chaque site il y a un club gestionnaire , as tu déjà essayé d’envoyer un mail pour savoir si le site est adapté à un débutant ?
et prévenir de sa venu n’a jamais fait de mal , et c’est l’occasion de tisser des liens avec les locaux , voir d’avoir des informations en cours sur le site .
bon , ce n’est pas valable pour les sites fréquentés comme saint-hilaire , quoi que …
Le mieux est d’avoir dans son club une personne diplômée “accompagnateur” qui est là pour choisir les sites et accompagner les niveaux en cours d’autonomie (niveau vert)
c’est une des solutions anti-carton de la ffvl.
j’ai en tête le cas d’une personne qualifiée avec une débutante au bord d’une falaise , le vent était de travers. le pilote après son analyse a eu un doute , il a eu le réflexe de téléphoner au président du club du coin qui était indiqué sur le panneau ffvl.
Suite à cet appel , on lui a conseillé un autre site ,pas loin , dans les terres beaucoup plus adapté au niveau de sa copine .
exemple à suivre …
Je vais me permettre encore un remarque. Ou plutôt de vous relater une anecdote “parlante”.
En stage d’accompagnateur de club, notre groupe a été découvrir et “évaluer” le site du Rothenbach Kopf dans les Vosges. Sur une très belle restit’. Voila une petite présentation du site: http://vimeo.com/35074744.
Conclusion des évaluations pour notre petit groupe (8 personnes):
-site difficile, pour pilotes progressant vers le niveau confirmé (2 personnes) car déco “falaise” et pas d’aterro si on se fait descendre
-site sympa, pour pilotes déjà fortement dégrossis, brevet de pilote minimum (4 personnes). Idem que les autres, mais les conditions sont douces en restit’.
-site facile en restit’ ou vent laminaire en dessous de 25km/h pour un pilote maitrisant le gonflage face voile, accessible à un pilote dès 20-30 vols. Déco immense et sans surprise, suffisament large pour les premières reposes en haut.Possibilité en cas de descente de se reposer dans le petit col à gauche (derrière les barrières, là où les potes sont montés) avec un venturi assez faible.
Conclusion des conclusions:
-site difficile, pour pilotes confirmés: 2 pilotes alpins, pas habitués au décos falaise, au vent fort et au soaring.
-site sympa, pour pilotes niveau brevet de pilote: 4 potes des Vosges, connaissant le site, mais ne pratiquant que rarement le vent fort et le soaring.
-site facile dans ces conditions, accessible dès 20-30 vols: ma pomme pilote de plaine et un pilote de bord de mer, habitués au vent fort et au soaring.
Conclusion des conclusions des conclusions :bu: :
Nous sommes tous conditionnés par nos pratiques. Des choses qui sont difficiles pour certains sont faciles pour d’autres. De plus nous avons tous nos domaines de prédilection, nos facilités et nos croix à porter.
Conclusion des conclusions des… :bu: :bu: :bu: :
Un classement des sites par difficulté ne sera pas du tout compris de la même façon suivant nos pratiques. J’imagine la gueule des piou-pious alpins débarquants au Rothen avec 50 vols au compteur parce que le site est classé vert sur le site web de mon club… Et cela même si les conditions sont idéales! De la même façon je trouve que les thermiques alpins peuvent parfois être “remuants” alors que de l’avis des locaux c’était fin bon (mais est-ce qu’ils ne se foutaient pas de moi quand ils me l’ont dit??? ). Très rares seront les sites et les conditions qui mettront tout le monde d’accord sur l’accessibilité d’un site.
Pour ce qui est de l’accessibilité, je précise que le pote en l’air sur la vidéo en Pluto orange avait une quarantaine de vol, tous en plaine sauf les vols du stage init’, au moment de la vidéo.
Ok, je donne exemple d’information qui me manque (en complément celle qui existe déjà sur le site de FFVL):
Niveau d’accessibilité minimum (école, BI, BP, BPC)
Accidentologie (« orange » - peu ou pas des accidents, « rouge » - XXX% les accidents par apport de nombre de vols, « noire » - YYY% des accidents)
La carte de dangerosité. Imaginons la carte comme celle-ci : jeune – la zone conseillé ; rouge – la zone de thermique forts ; marron – la zone de turbulence ; noire – danger, à éviter absolument.
nyhär, l’analyse aéro on fait avant le vol Sur le site de FFVL on ne peut que prévenir sur les zones à risques, mais évaluer ces risques et prendre la décision sur le plan de vol le pilote doit faire lui même.
ouais t’as raison, pendant le vol ça doit servir à rien et après non plus
tu manquerais pas un peu d’expérience pour te lancer dans des plans comme ça ?
c’est marrant, je ne peux pas blairer ce smiley-là :
et donc ? pas la peine d’enfoncer des portes ouvertes, on a déjà assez de mistral…
[quote]tu manquerais pas un peu d’expérience pour te lancer dans des plans comme ça ?
[/quote]
A non, je ne prétends pas pouvoir faire ce genre de plan. Je prétends uniquement pouvoir les utiliser.
[quote]pas la peine d’enfoncer des portes ouvertes, on a déjà assez de mistral…
[/quote]
Ce que je demande, c’est “fermer” certains sites pour les gens peu experimenté (comme moi). Expliquer le danger.
Si le niveau d’access au site est BPC il y a très grande chance que j’y n’irais pas.
PS (le était du seconde degré, désolée si tu n’as pas compris)
Il y a 20 ans, beaucoup de sites jugés sensibles par les gestionnaires n’étaient accessibles qu’avec le brevet de pilote.
Cela se faisait au moyen d’un affichage au décollage ou à l’atterrissage avec l’inscription: Brevet de pilote obligatoire.
C’est tombé en désuétude car beaucoup de pilotes contestaient la légalité de cet affichage.
Il n’y avait aussi personne d’habilité au décollage pour vérifier si un pilote qui se pointait avait bien son “diplôme”. :police:
je pense que le principal défaut de ton analyse et par conséquent de la solution que tu veut y appliquer vient du fait que tu considère l’environnement d’un site de vol comme un système cartésien, défini, compris, immuable, reproductible, déterministe, ou les même effet ont toujours les même causes, un peu comme si sur un site donné, en lançant un dé, il tomberais toujours sur la même face, et qu’en connaissant la position initiale du dé, tu peut forcément préciser ou le dé s’arrêtera et qu’elle face sera en haut ainsi que les orientations des autres faces.
je ne peut que te suggérer de choisir un dé et un escalier en colimaçon, de le faire rouler sur celui ci et de noter en vrac la marche sur laquelle il s’arrête la position qu’il occupe sur la marche la position et l’orientation de ses différentes faces, le trajet qu’il a fait ainsi que les directions parcourues par ces différentes faces, le nombre de rotations dans le sens horaire et antihoraires les vitesses et vecteurs atteints, le nombre et l’amplitude de chaque rebonds, et enfin de compiler tout ceci en nombre suffisant pour en obtenir une loi permettant à coup sùr de déterminer ou et sur quelle face le dé va s’arrêter, cela aura l’avantage de te donner une approche empirique et incomplète d’une partie de la probabilité du déplacement d’une molécule d’air au niveau d’une partie d’un élément de relief constituant un site de vol, multiplie le par quelques milliards pour avoir le souffle d’air qui va titiller tes cellules nerveuses cutanées quelques secondes avant l’arrivée d’une bouffe thermique sur le déco, et prend en compte le fait qu’une fois l’influx transmis au cerveau, l’information qu’il véhicule est déjà obsolète, maintenant considère qu’avec cette information tu doit constituer un éphéméride quantifiant un site en fonction des 31 536 000 secondes et des poussières qui composent une année auquel il faut ajouter les éventuels perturbations atmosphériques et autre trainées de sillage et variabilités quantiques, alors tu aura peut être la chance de toucher du doigt une infime partie de la solution que tu semble vouloir exiger, et dont la réponse la plus simple est bienvenu au sein d’un système chaotique.
dit toi bien que les moniteurs des écoles de parapentes et les présidents de clubs souhaiterais de tout cœur que ce soit aussi simple, qu’il soit possible de dire si tu fait ça plus ça alors le résultat sera ça, de pouvoir dire non monsieur le juge s’il avais lu le guide du site il aurais su qu’il n’avais pas le niveau, et si l’aile avais été un milliardième de degré plus inclinée à droite lors de sa préparation il n’aurais pas percuté la planète 2heures plus tard et a 50 km du décollage.
d’un autre coté pour la majorité des pratiquants l’attrait du vol libre tient au fait qu’il fait appel a nos sensations et a nos réflexes et que c’est par ceux ci que nous appréhendons le milieu qui nous entoure, ce qui nous permet d’anticiper les événements probables que l’on va rencontrer, tout en sachant que l’on ne va pas tous les rencontrer, c’est ce qui fait que sur un même site on ne peut avoir deux vols identiques, c’est ce qui fait que des pilotes préférant se tenir loin de la cohue de la pompe a couillon arrivent a se sortir d’un point bas là ou personne ne l’aurais cherché, c’est ce qui fait que bien qu’ayant peu ou prou fait le tour de l’activité nos anciens zélés ont toujours le même plaisir à arpenter “the stairway to heaven”.
tout ceci pour te dire qu’il n’y a pas de guide universel du styles les milles et une recettes pour réussir un vol quelque soit le site choisi, ni même le vol idéal en parapente pour les nuls, on ne peut pas non plus à la matrix ce charger un programme qui ferais de nous le parapentiste ultime, et quand bien même on voudrais le tenter la capacité de mémorisation de notre cerveau ne le permettrais pas, la malheureuse et au combien intéressante réalité et que l’apprentissage du parapente et du vol libre est une longue voie ferrée dont il faut arpenter toutes les marches une a une "et la rampe est drôlement basse :grat: "
j’adore l’exemple bien parlant de La Brune, du coup j’y vais moi aussi de ma petite histoire
[POB ON]
cet été un pilote du club amène un ami des Vosges sur notre déco préféré
ce pilote vosgien fait régulièrement ses 100 bornes dans les Vosges, moi mon record c’est 16km :mrgreen:
notre déco est un peu rock & rolle, mais c’est notre spot qu’on aime d’amour
bien sûr il est pleins de caillasses et dans un venturi
Je décolle le premier dans un bon 30 avec ma Marvel qui arrache
puis tous les copains décollent et on se régale, car les conditions sont tip top pour s’amuser en ce début septembre
au bout d’un moment je resurvole le déco et je vois l’ami Vosgien qui n’a toujours pas décollé et qui se fait chahuter par son aile
je pose à côté de lui et propose de l’aider,
je lui demande, de descendre plus bas, je lui tiens son aile, à la deuxième tentative il décolle
je redécolle et pendant que je retourne avec les potes et les vautours, je le vois qui s’éloigne des falaises et qui passe en mode survie a chercher la moindre bulle là ou il n’y en a pas, pour finir a radada des arbres rejoindre l’attero
au retour dans la voiture il nous a traités de malades de voler dans des conditions pareilles, il nous a juré qu’il ne reviendrait jamais sur ce déco qui selon lui est dangereux et a râpé son aile toute neuve
on était tous mort de rire car c’était même pas un jour très difficile
pour moi c’est le déco ou j’ai fait mes premiers vols en autonome automnal
je me suis fait trainer des tas de fois sur les cailloux, mais je sais que sorti du Ventuti, ça va être un régal
[POB OFF]
Pour un Vosgien c’est noir et pour nous c’est le commun, vous proposez quoi comme notation ???
difficulté supplémentaire pour noter la difficulté d’un site > chaque région à ses spécificités
ce qui parait facile pour les uns est difficile pour les autres, et inversement, bien sur
Moi je vous garanti qu avec un thread comme celui là, le brevet de pilote obligatoire arrive à grand pas’ vous voulez savoir ce que je pense ? Et bien je pense que c est une très bonne chose.
[quote=“Van Hurlu de la Berlue,post:354,topic:41451”]
HA bon, et bien analyse tous les posts de ce fil de discutions. Penses tu sérieusement qu’un assureur puisse nous suivre lorsqu’un pilote aimerai bien avoir sur un décollage un panneau pour savoir ce qu’il fait faire sur le site ??
Je suis effaré par les défauts d’analyse des pilotes, ceci reflète un manque criant de formation. Aujourd’hui, la formation d’un pilote inclue 40 % de mental pour 60 % de technique. Preuve en est qu’il fait inverser la tendance.
Je ne comprends pas que l’on puisse imaginer classifier un site en fonction de sa dangerosité. Les sites ne sont JAMAIS dangereux, jamais jamais, ce sont les pilotes qui sont dangereux. J’entends parler des fois de la dune du pyla comme un site facile… brise, laminaire… si on faisait le compte des vertèbres qui s’y sont brisées…
jc
on est bien d’accord, c’est juste ta conclusion qui me gêne
pour avoir passé mes Brevets je ne vois pas en quoi cela a changé mon mental (au pire cela aurait pu me donner trop confiance)
les brevets sont juste un peu de bachotage que l’on oublie rapidement
Pour moi, le bon sens et la capacité d’analyse ne s’acquièrent pas en école mais par l’expérience
en tous cas c’est mon vécu, l’école m’a juste rassuré pour oser voler les premières fois
Ma vrai formation s’est faite petit à petit, au fur et à mesure des années au sein de mon club, en écoutant et regardant les “anciens” (pilotes), en franchissant les marches techniques une à une avec prudence et en survivant à mes conneries
une telle formation encadré dans une école serait d’un coût prohibitif
L’aire est changeante et dangereuse, l’analyse est très importante. Jusqu’au là je comprends. Mais comment de ce fait tu déduis que il ne faut pas signaler le danger, ça m’échappe. Tu crois vraiment que tous les sites sont pareils et il n’y a pas plus compliqués que d’autres ? (la question sans piège, dis moi que c’est ça et je te croirais en parole, juste pour comprendre ton point de vue).
Si on ne peut pas définir les zones de danger sur le site, à quoi ça serve parler aux locaux ? Seul chose qu’ils doivent me dire dans ce cas « la particule d’aire peut se déplacer sans avoir forcement un raison ». Mais j’ai parlé aux locaux, ils m’ont dit « ne va pas par là, c’est turbulent, fais gaffe par ici, il y a des rouleaux… ». Franchement, j’ai beaucoup apprécié cette information. Ils ont eu tort à me la dire ? Ou elle devient fausse si je mets la même information sur la forme de carte pour que tout le monde puisse la consulter?
Pourquoi les constructeurs prennent le risque de classifier leurs voiles ? Ils ont pas au courant de milliers des idiotes pilotes sans formation dont tu parles qui tout suite vont faire les bêtises dans l’aire en croyant dans la sécurité avec une voile « EN A » ? A quoi avoir la voile classée EN A est moins irresponsable qu’avoir un site « classé EN A » ?
il y a justement un GROS problème avec les classifications qui sont interprétées différement de ce qu’elles signifient.
Un classification (EN-A … EN-D) ne fait que mesurer l’aptitude d’un parapente à re rentrer dans le domaine de vol. cela se mesure en metre, en degrés etc … et c’est compilé pour donner une note.
Ce classement est indépendant du programme d’une aile = le public auquel elle est destinée. Cela se voit sur un certain nombre d’ailes intermédiaires (B-C) où on arrive à des pilotes qui prennent telle aile parce qu’elle a telle note et non pas parce qu’il sont capable de voler avec.
Par exemple, pour illustrer … ça ne me choquerait pas qu’une aile école fermée fasse un tour complet sur elle même … si elle n’a jamais aucune chance de fermer. le programme aile école -qui s’adresse à un pilote incapable d’empêcher une fermeture (je caricature hein - n’est pas incompatible avec la note (certainement EN-D voire VNH) obtenue lors de la mesure de la déviation.
[quote]Ce classement est indépendant du programme d’une aile = le public auquel elle est destinée.
[/quote]
Tu es sûr?
[quote]Tu veux vivre pleinement ton rêve de voler. Débutant ou pilote de loisir, il te faut pour cela une aile à laquelle tu peux faire confiance à 100%. C’est la qualité essentielle de l’ALPHA 5. C’est l’aile classique des premiers vols et de bien d’autres encore !
[/quote] http://www.advance.ch/ALPHA.942.0.html?&L=2
Et tu peux juste aller dans la rubrique “Achat” pour voir les topics “Aile pour un débutant”.
Je ne jamais vu la reponce “l’aile pour un débutant ca n’existe pas, va faire ta formation d’abord et apres tu achêtes n’importe quelle aile”.
Je me demande pouquoi…