Completement d’accord, c’est le fait de pas ce douté que la voile va fermée qui est la cause de l’incident.
Le pilote prépare le virage d’après au taquet dans le sens de la fermeture, et paf sat asym sans le vouloir!Pas besoin de frein, c’est le fermeture qui s’en occupe.
Bon rétablissement…
Le grand principe : progressivité dans la prise d’angle (on y va petit à petit, en se sentant à l’aise, ça peut prendre des années), + un maximum de gaz à chaque essai.
Et ne pas oublier que c’est de la voltige et que ça peut vite partir en vrille, les conséquences étant souvent aléatoires, et douloureuses…
le seul truc c’est que je faisais c’était les monter trop haut et me prendre une (petite) frontale bien symétrique au sommet de la redescente :roll:
la 1e ça surprend… mais vu que ça a zéro incidence sur la suite du programme, je m’étais même habitué jusqu’à ce que je mette (enfin) un poil de freins coté extérieur (enfin symétrique, mais pour le coup c’était la toute 1e fois que je mettais du frein extérieur)
c’était mon exercice (basique) préféré jusqu’au jour où jérome m’a dit que je faisais de la voltige
Peut-être qu’en effet il a décroché sa voile. Je parle de la première vidéo.
J’y vais de ma petite contrib’ honteuse : le pire wing-over de ma vie.
J’espère que ça aura une petite valeur pédagogique, d’autant que cette scène a été tournée lors d’un siv. Je sais pas pourquoi d’ailleurs, d’habitude je me débrouille pas trop mal en wingo mais à chaque fois que j’en ai fait en siv, ils sont tous plus pourris les uns que les autres.
L’émotion sans doute
Bon ça reste une supposition le coup du décro en wing. A la limite quand on voit la 2ème vidéo ci-dessus, on serait plus tenté de dire à propos de la vidéo qui fait l’objet de ce fil que c’est une belle fermeture suite à un mauvais cadencement conjugué à une absence de tenue de la demi-aile extérieure.
Toutefois, il est possible de décrocher sa demi-aile (beaucoup de choses sont possibles!) d’un wingo (qui plus est moche et sans amplitude) ainsi que l’on peut le voir dans mon oeuvre accablante et personnelle que vous pouvez admirer ci-dessous que je viens de préparer rien que pour vous. Soyez touchés.
Vous pouvez noter la tempo de la mort qui tue, je veux dire au bon moment à la bonne amplitude (mains sous les fesses), seul moment dans cette séquence où je fais les choses comme y faut.
Cela ressemble énormément à ce qui arrive au pilote de la première vidéo. Un décrochage sec de l’aile haute avec un shoot puissant. Intéressant d’avoir un point de vue extérieur.
règle numéro 1 : les seules questions cons sont celles que l’on n’ose pas poser ! :lol:
Pour les premières questions tu as bien interprété les histoires d’angle et d’amplitude.
pour le timing précis, je ne vois pas trop comment expliquer sans le son. Quand je guide mes élèves sur cet exercice, je module le guidage en fonction de la puissance de freinage. Ca donne un “freinnnnNE !” et cela marche assez bien.
Le moment où l’on commence l’action est aussi très précis. Il conditionne la trajectoire bien plus que le dosage de frein.
Si on démarre tôt (voile encore devant) AVANT de revenir à la verticale on obtient une trajectoire plongeante (parfaite pour accélérer et prendre de l’énergie pour la suite).
Si on lance la manœuvre juste au moment du passage à la verticale, on obtient une trajectoire moyenne qui donne un wing “normal”.
Si on attend d’avoir passé la verticale (voile derrière) on obtient une trajectoire montante qui comme le dit Akira permet de beaux wing-overs si on a l’énergie nécessaire. Sinon on s’arrête en haut de trajectoire et on se vautre sur le stabilo intérieur. :affraid:
Mon conseil est comme déjà dit par Bastei de revenir à des angles faibles avec un timing parfait et d’augmenter très progressivement les appuis. je fait souvent travailler au début que par appuis sellette ensuite sellette et freins. C’est le genre d’exercice où une aide extérieure est bienvenue que ce soit un moniteur ou un pilote expérimenté. J’ai énormément progressé grâce au stage de pilotage avancé alors que comme la plupart des pilotes expérimentés je croyais parfaitement savoir faire des wings ! :lol:
Exactement.
C’est souvent en demandant un avis extérieur (et de qualité) qu’on se rend compte de ses lacunes et approximations de pilotage.
Il ne s’agit pas forcément de faire un stage (quoique moi ça m’ai beaucoup apporté), mais au moins d’avoir un petit retour, ça fait bien progresser.
A noter aussi qu’on peut savoir envoyer des wings et faire des grosses conneries en changeant de voile…ou en tentant la même en mini. (je sais de quoi je parle )
Deux de mes règles (parfois pas évidentes à appliquer) : avancer en éternel apprenant, et garder de bonnes marges.
Les wings over ne sont pas une figure anodine.
Cela peut se travailler simplement à la sellette, sans mettre de frein, en tenant bien les élévateurs et en plaquant les coudes dessus. Une fois qu’on a trouvé le lacet, on “monte” bien et on a assez de vitesse pour ne pas risquer de fermeture de la demi-aile extérieure, le principal danger.
Quand on a pigé la bonne synchro des transferts de poids à la sellette, on ajoute de la commande et c’est une autre paire de manches. La bonne synchro de l’ensemble n’a rien d’évident, c’est déjà de la voltige.
Exécuter cette figure près du sol est totalement débile, c’est encore plus débile près du relief. Il y a un proverbe qui dit que “quand on joue au con on ne gagne pas à tous les coups, mais quand on gagne on gagne bien”. Les gars qui se mettent chiffon sur les diverses vidéos ont gagné, à des titres divers. Se tuer, se retrouver sur fauteuil ou cloué au plumard, c’est vraiment trop cher payer.
Puissent les intrépides en prendre de la graine et les tout cassés se rétablir.
hello Patrick,
tu me fais regarder de nouveau la vidéo;-)
je pense qu’un élément qui accentue le surpilotage puis l’incident et la position du pilote.
En effet il est trop en arrière, donc dés les premiers mvts en wing il ne relache jaais completement la commande extérieure, il est toujours en appui dessus.
Au bout du 3ème l’amplitude augmente, puis la fermeture a lieu:
-la fermeture ext a lieu alors que le pilote a du frein à gauche !!
-et quand il repasse sous la voile (effet pendulaire) , la partie de gauche de la voile et alors surchargée+déjà du frein ET il en rajoute alors un tout petit peu et ça part illico en décro asymétrique.
Donc je dirai que ça voile est globalement trop freinée dans ces wings, il n’ose pas la lacher .
En même temps mauvais timing , il aurait du freine à gauche plus tôt pour empêcher cette fermeture et tout de site relâcher pour garder de la vitesse.(là il garde de l’appui sur cette commande).
Donc ça merde dans le timing, pas assez de sellette, pas de décomposition du mvt à partir d’une certaine inclinaison:
1)sellette+freinage 2)freinage symétrique momantané 3)bras haut et remise à plat dans la sellette4)sellette opposé +freinage…
sans faire de pub:performance fluing permet de visualiser le iming en wing ainsi que l’action aux commandes.
àPat:
oui tu peux faire des wings trés inclinés, juste à la sellette.Et si tu veux aller un peu plus loin(monter plus haut) il faudra du frein. De la commande intérieure et EXT ., donc un freinage symétrique court dans le temps, pour éviter:la fermeture extérieure et la fermeture en glissade intérieure.
àpob
le plus gros risque en wing est la fermeture intérieure en glissade qui finit souvent par une belle cravate des familles.
en Même temps avec une supersonic ca de l’énergie a revendre en plus c’est sûrement une petite taille, si t’arrive a faire des wing de cette amplitude avec une voile classique sans les mains.
je vois la différence d’énergie entre la fs2 et mes autres voiles, en revanche j’oserais pas lacher les commandes au cas où, pas le même niveau. les wing a la sellette est un très bonne entraînement, combiner au virage dynamique.
J’ai répété ensuite cette manoeuvre avec mon Awak 18 et cela envoyait bien plus fort. Je ne suis pas surprise qu’avec une voile d’acro on arrive à ce que montre la vidéo de F Ragolski.
On ne dira jamais assez que les wings over sont une figure de voltige et que cela implique un apprentissage rigoureux pour bien maîtriser les diverses phases, puis pour arriver à bien synchroniser tous les mouvements.
J’y arrivais bien avec ma Joy puis avec la Chili 2, et quand je suis passée sous l’Artik je n’y arrivais plus, cela merdait complètement, donc ma manière de faire devait être pourrie quelque part. J’ai écouté les bons pilotes :
“La manoeuvre exige de garder toujours de la vitesse tout en tenant bien la voile, de ne pas prendre de roulis et il y a un moment où on est bras hauts. Ce n’est pas simple”.
J’ai donc étudié ça en SIV et j’ai compris plein de choses, mais mes wings over restent médiocres parce que je n’y mets pas l’engagement nécessaire à la commande. David me disait d’en mettre carrément 2 à 3 fois plus mais j’étais arrivée à une limite mentale au-delà de laquelle je me sentais en danger. Un SIV c’est fait pour ça, pour se mettre en danger en toute sécurité, mais entre le savoir et y aller il y a une nuance et je ne sais pas “débrancher le cerveau”.
Et puis ce n’est pas à 62 ans qu’on devient une pilote d’acro.
Envoyer des wings over quand on a du gaz c’est sympa, on monte facilement au niveau de la voile voire un peu au-dessus et cela suffit bien pour s’amuser. Monter plus haut, c’est réellement de l’acro.
Ah ? Lors de mon avant dernier stage avec ton dieuDavid Eyraud, un pilote d’un certain âge voulait “passer la SAT!”. Bon, vu qu’il n’était pas vraiment autonome pour poser, et que le seul atterro qu’il a dû gérer seul, il a fini dans l’eau…
Pour tes wings sans commande, j’aurais bien voulu voir si tu arrivais à monter un peu plus, et maintenir… A mon avis, encore 1 ou 2 inversions et tu prenais un coin dans les dents :sors:
[quote=“marc,post:56,topic:39920”]
Un forum sert à émettre des avis et chacun est recevable. L’ironie aussi et ce n’est pas moi qui m’en offusquerais.
Si David me fit exécuter cette manoeuvre à basse altitude, avant d’aller poser, c’est qu’elle ne présentait pas de danger d’une part, qu’il savait d’autre part que je réagis au quart de poil.
En SIV, il faut une relation de confiance entre le maître et l’élève, sinon l’efficacité s’en ressent.
La figure exécutée sur la vidéo est très simple, le but est de travailler la vitesse de transfert des appuis-sellette pour ne pas prendre de roulis afin de trouver le lacet, lequel par effet gyroscopique va induire du tangage, ce qui permettra des phases d’accélération.
Cela se voit bien en sortie, avec une abattée à amortir.
De là à prendre la voile sur la gueule… j’aimerais bien une argumentation plus étoffée qu’un moindre :sors: en guise d’excuse.