Orthographe (et donc flood !)

Toi, tu veux écrire problème au singulier…
J’aurais tendance à être d’accord mais je ne suis pas certain que le pluriel soit incorrect :

Je suis passé devant les écuries mais je n’ai pas vu de chevaux… Là-bas, pas de chevaux!

alors que

Je suis passé devant les écuries mais je n’ai vu aucun cheval… Là-bas, pas un seul cheval!

Est-ce que « Là-bas, pas de chevaux » peut vouloir dire qu’il y a un cheval ?

A mon sens, non, même si grammaticalement ça pourrait se défendre : “Là-bas, pas de chevaux” signifie forcément “Là-bas, pas un seul cheval”.

C’est différent si tu ajoutes un déterminant quantitatif à ta formulation car la négation porte alors sur la quantité et non sur l’objet :

Là-bas, je n’ai pas vu des dizaines de chevaux comme je m’y attendais mais un seul.

Salut,

Je n’ai fait que recopier une phrase (parmi tellement d’autres !) dans laquelle il y avait la confusion entre le participe passé et l’infinitif des verbes du 1er groupe.
On doit en effet écrire “plier”.
On écrirait par exemple “pas de problèmes pour les détendre” et non pas “pas de problèmes pour les détendus” ! :grat:
Mais, comme je l’ai dit souvent, cette erreur est présente sur ce forum à de très nombreuses reprises absolument tous les jours (il suffit de voir les messages envoyés ces derniers jours…). :grat:

En ce qui concerne l’écriture de “problèmes” au singulier ou au pluriel, je pense que les deux écritures sont correctes.
L’une ou l’autre écriture peut (ou “peuvent”) s’écrire.
C’est vraiment une histoire de nuances.
S’il y a différents types de problèmes que peuvent poser les joncs, pourquoi pas le pluriel et si on fait allusion à un problème particulier, il vaudrait mieux utiliser le singulier.
On est vraiment au niveau du détail…

Remarque : tu aurais dû écrire “on n’en parle pas assez” et non pas “on en parle pas assez”.
C’est exactement l’écriture que l’on utiliserait pour “nous n’en parlons pas assez” ou “ils n’en parlent pas assez”.
Mais la suppression de la première partie de la construction des phrases négatives (le “ne” ou le “n’” avant le “pas”) est absolument systématique sur ce forum.
La majorité des phrases négatives dans les messages sont construites de façon incorrecte et il est sans doute complètement inutile de le rappeler. :pouce:
Il y a eu (il y a bien longtemps) toute une discussion à ce sujet sur ce fil !

:trinq:

Marc

Tiens Marc Lassalle. :mdr:

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1946855292307437&id=1451417991851172&ref=bookmarks

Sur un autre fil il y a eu cet échange de messages :

Juste quelques remarques au sujet de ces histoires d’orthographe :

1/ Comme vous avez dû vous en apercevoir, je n’interviens quasiment plus jamais à ce sujet dans les fils de discussion, ni dans ce fil dédié à la langue française.
En effet les efforts que j’ai faits pour rappeler une certain nombre de règles de base en français ne servent en fait à rien puisqu’il y a toujours plusieurs centaines (je dis bien “centaines”) d’erreurs grossières d’orthographe ou de conjugaison sur ce forum chaque jour… :grat:

2/ Dans le cas présent je suis intervenu suite au message de Sagarmatha qui était surprise de voir une grave erreur dans une vidéo.

3/ Le cas d’une vidéo est très différent de celui d’un simple message.
En effet un commentaire publié dans un fil, même s’il est truffé d’erreurs comme c’est le cas pour certains d’entre eux, est vite oublié dans le flot continuel des messages envoyés sur le forum.
Une vidéo a des caractéristiques bien différentes.
Elle a en effet une vie bien plus longue qu’un simple message puisqu’elle est destinée à être partagée avec pas mal de personnes.
De plus il y a toujours très peu de textes dans des vidéos : quelques titres, sous-titres, dialogues courts ou génériques.
Du coup il semble plus facile de faire attention, de se relire un peu et d’éviter les erreurs grossières comme celles qui ont été signalées pour cette vidéo.

4/ J’ai déjà fait savoir que je suis tout à fait disposé à relire rapidement (et corriger si nécessaire) un projet de vidéo si on m’envoie le lien en message privé.
Cela est déjà arrivé dans le passé et je suis disposé à rendre ce service si cela peut être utile à certains.

Bonne année à tous avec de beaux vols et zéro accident !

:trinq:

Marc

J’ai écrit dans cet autre fil ceci (au sujet de la vidéo) :

Je profite de cette erreur pour préciser un peu les règles concernant les mots désignant les couleurs en français (car ce n’est vraiment pas simple).

On écrit : “ces fleurs sont vertes, blanches, orange, bleues, jaunes, marron, violettes, noires, vermillon, roses, grenat…”.

Ainsi certains termes doivent être accordés en genre (masculin/féminin) et en nombre (singulier/pluriel) et d’autres sont invariables (marron, orange…).
Quelles sont donc les règles en la matière ?

1/ Lorsque le terme qui désigne la couleur est seulement un adjectif, il s’accorde (“noires, blanches, bleues, jaunes…”).

2/ Lorsque ce terme désigne un nom utilisé comme adjectif, on n’accorde pas : “orange, marron…” (ces mots restent invariables).
Des vaches peuvent être blanches, noires ou marron.
Elles ne sont jamais marrones !

3/ Mais il y a six exceptions à cette règle (ce serait trop simple !).
Ce sont les mots : “rose, pourpre, écarlate, fauve, incarnat, mauve”.
On écrit par exemple : des fleurs “roses” alors que “rose” est bien sûr un nom.

4/ Autres règles :

  • on n’accorde pas quand plusieurs adjectifs qualifient une même chose : des drapeaux “bleu, blanc, rouge”, des robes “vert et rouge” (pas de pluriel aux couleurs) ;
  • on n’accorde pas quand la couleur est dite en deux mots : des pulls “bleu marine”, des chemises “vert pomme”, des vestes “bleu clair” ;
  • quand les deux mots sont deux authentiques adjectifs de couleur, on met un trait d’union (et on n’accorde pas) : “bleu-vert”, “jaune-vert”, “gris-bleu”, mais on écrit “rouge sombre”, “bleu roi”, “gris fer” sans trait d’union.

Vous suivez toujours ?
Pas trop mal à la tête ?
Les mystères et bizarreries de la langue française… :grat: :grrr:

Bon réveillon à tous. :pouce:

:trinq:

Marc

bizarrerie je ne crois pas, c’est avant tout très utile. dans ton exemple de couleur de robe par exemple, on pourrait quand même écrire des robes “vertes et rouges” mais cette fois pour en désigner plusieurs modèles

Tu as tout à fait raison !
On peut en effet écrire “des robes vertes et rouges” si on parle à la fois de robes vertes et de robes rouges.
Mais si on a deux robes qui ont toutes les deux comme couleurs à la fois le vert et le rouge, il s’agit alors de “robes vert et rouge”.

Je parlais de bizarreries au sujet des exceptions.
Il y a plein de règles en français du style : “Dans ce cas telle règle s’applique, à l’exception des cas suivants : …”.
Tout le monde se souvient qu’en classe on nous a appris : “cailloux, choux, genoux…”, alors que l’on écrit : “bisous, clous, écrous, gourous, sous, trous…”.

Dans le cas des couleurs il est quand bizarre que l’on doive écrire “des fleurs orange” (sans “s”) et “des fleurs roses” (avec “s”) avec la règle de base : pas de “s” au pluriel des termes de couleurs s’il s’agit de noms (orange, marron…).

:trinq:

Marc

Là je suis étonné. Pas affligé, ça c’était quand tu as récemment utilisé la locution “en termes de” qui, dans son usage le plus courant de nos jours, est totalement fausse.(je n’ai pas envie de retrouver le message, je ne sais même plus sur quel fil c’était)
Non, cette fois-ci, juste étonné par cet emploi du subjonctif en lieu et place de l’indicaif de rigueur quand le verbe suit “après que”.

Salut, :coucou:

Merci d’alimenter ce fil qui ne sert plus beaucoup ! :pouce:

1/ Pour l’expression “en termes de”, je me suis peut-être mélangé les pinceaux en l’utilisant ; je ne m’en souviens pas, mais c’est bien possible !

2/ Je ne suis pas convaincu par ton argumentation au sujet de mon utilisation du subjonctif passé dans le contexte de la phrase que j’ai écrite.
Je ne vois pas comment il serait possible d’utiliser l’indicatif dans ce cas. :grat:
Nous sommes dans le passé et il existe en français quatre formes de l’indicatif liées au passé :

  • le passé composé : “après qu’il a vérifié l’état de la voile” ;
  • le plus-que-parfait : “après qu’il avait vérifié l’état de la voile” ;
  • le passé simple : “après qu’il vérifia l’état de la voile” ;
  • le passé antérieur" : “après qu’il eut vérifié l’état de la voile”.

Laquelle de ces formulations préconises-tu dans ce cas ?
La première ou la dernière peut-être (?), mais je suis moyennement convaincu ! :lol:
Je pense vraiment que l’emploi du subjonctif passé est toléré (même s’il n’est pas la formulation la plus correcte ?), mais je me trompe peut-être…
Il faudrait que je cherche, mais je n’ai pas trop le temps de le faire.

Je crois que nous pinaillons un peu…
Le jour où il n’y aura plus que ce genre d’erreurs (si c’en est vraiment une ?) sur ce forum n’est pas près d’arriver. :lol:
Quand on voit ce qui est écrit à longueur de journée… :grrr:

:trinq:

Marc

Il me semble que l’utilisation du subjonctif après la locution “après que” est considéré comme un barbarisme par les linguistes.

Ils arguent que le subjonctif est le mode qui exprime l’incertitude et que par construction logique, après “après que”, on est sûr que l’action a déjà eu lieu et donc ils imposent l’utilisation de l’indicatif. Je ne connais pas de tolérance à cette règle même si la faute est fréquente et que l’indicatif peut heurter l’oreille classiquement habituée au subjonctif après la conjonction “que”.

Pour garder la même concordance des temps que dans ton exemple, la forme “après qu’il a vérifié l’état de la voile” semble correcte.

FK.

Voilà, tout est dit.
Et en effet, 1è ou dernière proposition.

Ok merci, dont acte !
On en apprend tous les jours…

:trinq:

Marc

Question posée sur un autre fil :

L’orthographe classique prévoit que l’on écrit les mots ou les expressions d’origine latine en italique et sans accent.
Et ils sont invariables.

On doit donc en principe écrire dans une phrase : “a priori” et non pas “à priori”.
De même par exemple pour a posteriori”, “in extenso”, “a contrario”, etc.
Cette façon d’écrire est toujours correcte bien sûr !

Le réforme de l’orthographe qui est entrée en vigueur ces dernières années prévoit pour certains mots empruntés à des langues étrangères de renforcer leur intégration dans la langue française en les transformant en noms communs avec application du pluriel et en les “soudant” lorsqu’ils sont séparés en deux morceaux.

Pour ceux qui sont empruntés au latin, il s’agit des cinq mots suivants : "apriori, “exlibris”, “exvoto”, “statuquo” et “vadémécum”.
On ne met plus les espaces, on rajoute si nécessaire des accents, on met un “s” au pluriel et on ne les met pas en italique.
On peut donc à présent écrire : “un apriori”, “des aprioris”.
Mais on ne peut pas écrire : “un apostériori” ou “des apostérioris”.

Marc

Désolée Marc, tu n’interprètes pas correctement les rectifications orthographiques de 1990.

à priori, à postériori, à contrario sont les orthographes actuelles de ces locutions adverbiales

En revanche, quand il s’agit d’un nom, “un apriori”, on écrit effectivement en un seul morceau.

Voir le site http://renouvo.org pour s’y retrouver.

Salut :coucou: ,

Merci pour ton message et tu n’as surtout pas à être désolée !

Il est vrai que je ne connais pas bien l’ensemble des nouvelles préconisations liées à la réforme de l’orthographe de 1990.
Je possède un livret (synthétique) qui précise la plupart de ces modifications.
Il est bien indiqué dedans que la locution issue du latin est acceptée à présent comme nom commun : “un apriori”, “des aprioris”.
Mais je ne vois nulle part que l’on peut à présent écrire “à priori” alors que l’ancienne orthographe (toujours valable bien sûr) imposait l’écriture “a priori” (sans accent et en italique).

Tu as effectivement raison.
Voir par exemple :
https://fr.wiktionary.org/wiki/a_priori
Et merci pour le lien que tu as indiqué.

Il y a déjà beaucoup d’informations et de règles à connaître avec l’ancienne orthographe habituelle et je n’ai pas l’intention de m’investir beaucoup dans la nouvelle !

:trinq:

Marc

Juste une petite piqure de rappel (une fois de plus !) :lol:
Voir plusieurs messages à ce sujet plus haut dans ce fil de discussion.

Il y a eu ce message récent :


En dehors des erreurs classiques (“mots en gras”), on trouve dans ce message (comme dans pas mal d’autres) l’écriture : “d’avantage” ! :grat:
Cet adverbe s’écrit en effet en français “davantage” (sans apostrophe).

Je suis toujours surpris de voir fréquemment cette erreur qui est devenue courante, mais elle est relativement récente.
Il y a une dizaine d’années on ne la voyait jamais et à présent on la voit un peu partout.
Comment une telle “rumeur” erronée peut-elle se propager ? :grat:

Bons vols à tous.

:trinq:

Marc

Je tombe par hasard sur ce message dans un des fils :

Salut,

Je passe justement par là et je trouve ton message.

En français les deux écritures “vive les bons réflexes” et “vivent les bons réflexes” sont toutes les deux correctes !
Il est vrai que l’on utilise en général “vive” en considérant ce mot comme étant une proposition invariable, mais on peut écrire “vivent” si on veut !

Voir par exemple ici :

[b]https://www.lalanguefrancaise.com/orthographe/vive-ou-vivent-les-vacances-orthographe/

http://www.academie-francaise.fr/questions-de-langue[/b]

Il existe plein d’autres sites sur l’orthographe qui traitent de ce sujet !

Marc

Merci pour ta réponse.
Je dois reconnaître que ça me chagrine d’écrire “vive les…” et que ça m’irrite de le lire.
Dorénavant, je ne me priverai plus !

Vives lez rebailyons haurtografikent !