Tu veux dire quoi exactement ? Exprime-toi avec des mots plutôt qu’avec tes sous-entendus sournois habituels. T’as une pensée supérieure à délivrer ? Alors vas-y, mets la sur la table.
Moi je te parie que le Roland Wacogne vu le contexte, il s’était mis en mode gagne, hormones au maximum comme au temps de son adolescence. Il était surboosté par la compétition et son parcours mythique des 150 km potentiels.
Toutes les infos qu’il connait bien, la dangerosité de certains secteurs par vent de Nord, la nécessité de garder des options un minimum safe, tout ça il l’a oublié quand il a vu le collègue monter pas très loin mais sur une route plus aléatoire ; toutes les infos, elles ont disparu de sa tête… oui pour cause “d’hormones” à la con. Et là en effet, il n’y a plus de raison raisonnable qui tienne et il n’y a rien à faire pour arrêter un retour d’hormones (quand tu auras vécu un “enflammage” sur un gros vol où tout te réussit, tu capteras mieux le truc), c’en est une parfaite illustration.
Petite explication (sans y avoir été) sur le thermique surpuissant : +2,6 sur la trace c’est une valeur intégrée. Lorsqu’on vole un minimum, on sait bien que durant les journées à +3 intégré on fait plus que doubler cette valeur ponctuellement (et assez souvent) en instantané. Alors oui, si le Roland il s’est pris un +6 instantané, surtout après une bonne dégueulante très localisée à -3, avec une masse d’air très brutalement cisaillée comme c’est souvent le cas par flux marqué de nord, n’importe qui qui a l’expérience minimum de vol pour comprendre le parapente, ne sera pas étonné que le thermique en question ait pu être ressenti comme surpuissant !