c’est la que l’on voit que même ayant une même activité, nos points de vue “cultures” sont totalement différentes.
la preuve en est que tu est tellement conditionné par ton site type qui doit faire dans les 7 a 900 m de dénivelé “il faut bien ça pour un plouf même amélioré d’1/4 d’heure”, et tu considère que tous les sites de vols sont sur ce gabarit.
j’ai le regret de te dire que pré des 3/4 de la France se trouve a une altitude inférieure a 600 m et que des sites de plus de 400m de dénivelés font plus figue d’exception que de norme, et a 400 m de dénivelé on tombe déjà a moins de 5 mn pour les ploufs ce qui pour un pilote qui ne chercherais pas forcément a optimiser son vol passerais a 90 j de vol en suivant ton raisonnement, ce qui a tendance a limiter fortement le temps disponible.
chez moi les sites ne dépassent pas 150 m de dénivelé, en gros un plouf fait 1 a 2 minutes voir moins d’une minute si tu a le malheur de partir dans la dégueulante, donc si on reste a ton calcul de 2 vol jours on en est sur une base de 450 a 900 jours de vol par an et la on frise le professionnalisme.
ensuite le gars qui fait 15 minutes chez toi en conditions calmes n’apprend rien ou pas grand chose,
mais chez moi celui qui fait 10 minutes c’est celui qui a su décoller au bon moment du cycle, qui a su l’exploiter, remonter au dessus de la crête avant la fin du cycle, qui a réussi a rester en l’air “souvent les pieds dans les branches” en attendant le cycle suivant, c’est celui qui s’est battu a gratter tout ce qu’il a pu, et qui souvent arrête de se battre juste le temps de sortir les jambes a atterrissage, et qui est content au sol d’avoir réussi a multiplier par 10 ou 15 la durée potentielle minimale que pouvait assurer le site.
alors dit moi entre ces 2 pilotes, lequel est le plus autonome?
certes tu pourrait arguer que des pilotes périgourdins on en a pas des masse en compète ni en cfd, mais dit toi bien qu’un des sites dont je parle a été mis en lumière au printemps, et des bornards tels que sylvain gattini, eddy dampierre, setphen guchki, et quelque autre sont venu y faire plus de 150 bornes, mais ils ont aussi fait des tas de moins de 5 minutes sur ce site et pourtant ce ne sont pas des manches sous des enclumes.
quant a ta théorie qui veut qu’a moins de 15 h de vol annuel tu doive te contraindre au vol en école,
premièrement, si tu est sur une région ou le dénivelé des sites, leurs éloignement, ton temps disponible, et les créneaux météo sont limitants, passer plus de temps en école, si tant est que tu puisse te le permettre financièrement on en temps, ne te permettra pas de passer plus de temps en l’air.
deuxièmement, si tu va en école pour être intégré a un groupe en apprentissage, un groupe comme un troupeau cale normalement son allure sur le plus lent de groupe, donc malgré la meilleur volonté possible du moniteur un pilote un peu dégourdi va végéter.
troisièmement, si tu rejoint un groupe pour un voyage de vol a l’étranger “orienté cross” déjà pas sur que tu soit accepté si tu n’a pas ton matériel, de plus si tu ne pratique pas par ailleurs faute de matériel, pour le coup c’est toi le plus lent du troupeau, et pour le coup tu a de forts risques de te mettre en danger.
c’est pour toutes ces raisons qu’un jugement a l’emporte pièce venant d’un pilote qui a une montagne dans son jardin et stipulant qu’a moins de 15 h de vol annuel tu doit être encadré en école me fait bondir.
si malgré tout tu veut me convaincre que même un manche peut faire 15 mn de vol sur mes sites périgourdins en conditions calmes sur un plouf, il n’y a pas de problèmes
ps: quand je parle d’un pilote qui ne se met pas dans le rouge, je n’entend pas par la qu’il vole en conditions calmes, mais juste qu’il en garde sous le pied.
pour info il m’est arriver de voler avec des rafales a 30-35 km/h en étant parfaitement serein sous mon aile, en la maitrisant et en sachant que j’en avais encore sous le pied,
et pourtant il ne m’est pas toujours facile de passer les 20 heures de vols sur une année.

à tous
:sors:
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